Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist

9 Juin 2021


Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
par Aude Camus
 
Roji, qui tire son nom du Japonais roji ura qui désigne une adresse cachée au fond d’une petite rue, c’est le restaurant qui a remplacé Brickhouse, l’ancien spot « secret » de LKF. Avec ce nom et cet emplacement, vous ne serez pas surpris d’apprendre que les lieux sont un repère de coolitude, de l’assiette jusqu’à la playlist en passant par les cocktails et l’atmosphère du restaurant. C’est simple, mon diner là-bas m’a rappelée l’insouciance d’une soirée pré-COVID. J’ai adoré !
 
 
Design

Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
Ici pas de designer renommé. Les lieux se veulent simples et décomplexés, largement ouverts sur la rue avec des tables moitié-intérieur moitié-extérieur. À l’intérieur c’est la convivialité qui règne, dans la plus pure tradition des izakayas qui sont des lieux de rencontres fortuites où l’on partage un verre avec des amis mais aussi des inconnus, avec une grande table commune et la possibilité de manger au bar.
 
 
Cartes des boissons

Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
Un izakaya étant par définition un lieu servant cocktails et snacks, Roji se devait d’assurer sur les cocktails et le pari est réussi. Au menu notamment les incontournables Highball, ces cocktails Japonais qui combinent whisky et soda. Et les Highball de Roji ont ceci de spécial qu’ils sont servis pression grâce à un Hoshizaki. Cette tireuse, la seule de son genre à Hong Kong, produit des bulles extra fines mais en quantité cinq fois supérieure à une tireuse normale, pour un résultat qui explose en bouche tout en restant très doux sur le palais. Ça vous intrigue ? Laissez-vous tenter par un Classic Highball (95 HKD) à base de whisky Miyagikyo.
 
Si les Highball ne vous tentent pas trop, vous pouvez opter pour un cocktail sans whisky comme le Kinome (120 HKD), rafraichissant et dangereusement addictif, à base de vodka, Fernet Hunter, coco et agrumes, ou encore le Saketini (125 HKD) avec du gin fumé, de l’akvavit et du concombre.
 
 
Menu
 
Le menu n’est pas long, en venant avec un petit groupe de copains on peut facilement commander l’intégralité de la carte, et met à l’honneur les produits frais du Japon comme les poissons, en arrivage quotidien, ou les herbes qui servent à relever les plats. Seuls quelques légumes, cultivés localement dans les Nouveaux Territoires, ne viennent pas du terroir Japonais. Les plats divisés en six catégories – small bites, starters, cold plates, hot plates, mains, desserts, rice boxes – ont été imaginés pour être partagés.
 
On commande les yeux fermés :

Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
Le Torotaku (158 HKD), une interprétation déstructurée des traditionnels negitoro roll, ces sushis faits à partir des morceaux de thon qui n’ont pas pu être coupés en sashimi. La version de Roji se mange comme un petit taco de feuille d’algue Nori et la farce au thon est pleine de saveurs.
 

Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
Les Scallop (138 HKD) qui sont très légèrement braisées, pour apporter un léger goût fumé sans pour autant affecter la texture bien charnue de la chair, et servies dans un bouillon de yuzu et beurre brun.
 

Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
Le Chicken Katsu (168 HKD), le poulet frit incontournable d’un menu d’izakaya qui est ici tendre à cœur et croustillant à l’extérieur, pas gras du tout et servi avec une sauce Tonkatsu sucrée et délicieusement addictive.
 

Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
Les King Crab Legs (248 HKD), à la chair tendre bien assaisonnée de beurre au citron et au persil. On aimerait avoir du pain pour saucer.
 

Roji : bonne ambiance de l’assiette jusqu’à la playlist
La Seafood Box (268 HKD), un riz au dashi servi avec une impressionnante dose de chaire de crabe et d’œufs de saumon, une vraie petite caresse qui explose en bouche.
 
Roji
G/F, 20A D’Aguilar Street
 
Cet article s’appuie sur un repas pour deux offert pas Roji mais n’a donné lieu à aucune rémunération financière. L’avis exprimé est donc 100% celui de son auteur.














 


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