La Seine en majesté au Cheval Blanc Paris

27 Septembre 2021


(c) Alexandre Tabaste
par Aude Camus
 
Alors que les frontières se réouvrent un peu partout dans le monde, je nourris le fol espoir que le gouvernement de Hong Kong abandonne sa politique zéro-COVID dévastatrice pour que nous puissions de nouveau voyager. L’espoir fait vivre. Je crois aussi fermement au pouvoir de la visualisation. Si je fais des plans de voyages, ils vont finir par se réaliser. N’est-ce pas ? C’est en tout cas ce qui me permet de tenir, de m’évader en attendant de pouvoir le faire pour de vrai. Et si vous êtes comme moi, d’humeur à fantasmer votre prochaine aventure au-delà des frontières de Hong Kong, alors n’hésitez pas à repasser par ici régulièrement dans les prochaines semaines car j’ai l’intention de vous faire voyager en partageant mes inspirations et les destinations qui me font rêver. Et on commence par une ville qui nous est chère à nous expatriés Français du bout du monde : Paris.
 
C’est d’ailleurs depuis Paris que je vous écris ces quelques lignes. Mes vacances de trois semaines ont été légèrement perturbées par l’annonce du retour à une quarantaine de 21 jours, contre les sept annoncés lorsque nous avons pris nos billets, et me voilà donc coincée. Mais je ne me plains pas. Je profite de cet épisode Parisien imprévu, mais bienvenu, pour voir la famille et les amis qui me manquaient depuis deux ans et demi et pour manger mon poids en foie gras et croissants. Je vis La Vie en Rose à 100%, un vrai cliché mais une fois de temps en temps ça fait un bien fou. Entre autres évènements excitants qui ont ponctué mon séjour jusqu’ici, il y a eu l’ouverture de l’hôtel Cheval Blanc Paris début Septembre. Le petit dernier de la collection Cheval Blanc, qui compte déjà des propriétés à St-Tropez, St-Barth, Randheli (Maldives) et Courchevel, Cheval Blanc Paris est le tout premier hôtel cinq étoiles du groupe LVMH dans la capitale mais aussi un élément central du projet de réouverture de La Samaritaine.
 
 
 
Quand l’art contemporain rencontre l’histoire

(c) Alexandre Tabaste
Cheval Blanc Paris occupe le côté Sud de ce qui composait autrefois La Samaritaine, ce grand magasin iconique ouvert en 1870 puis ayant fermé ses portes en 2005 avant de réouvrir cet été après plus de 15 ans de rénovation. Le bâtiment Art Déco, aujourd’hui transformée en hôtel de luxe, a été imaginé par l’architecte Henri Sauvage dans les années 1920 et offre des vues exceptionnelles sur Paris et la Seine.
 
C’est à l’architecte Édouard François qu’a été confié la lourde tâche de réimaginer l’immeuble pour le rendre plus contemporain tout en conservant ce cachet Belle-Époque qui fait son charme et sa splendeur. Édouard François s’est associé avec le designer Peter Marino pour redonner vie à ce monument du Paris Art Déco.

(c) Alexandre Tabaste
Des œuvres d’art contemporaines et avant-garde apportent une touche de couleur aux intérieurs beige et blanc de l’hôtel qui invitent à la relaxation et à la contemplation. De Samsun, l’œuvre abstraite monumentale de l’artiste français Georges Mathieu qui illumine de son bleu le lobby de l’hôtel, aux deux collages colorés et inspirés de la Tour Eiffel imaginés par l’artiste Américano-Brésilien Vik Muniz en passant par les peintures de Sonia Delauney et les sculptures de Philippe Anthonioz qui habillent les couloirs de chaque étage, Cheval Blanc Paris se veut plus qu’un hôtel, une fenêtre sur le monde de la création artistique.
 
 
 
Des vues à couper le souffle

(c) Alexandre Tabaste
Alors que la plupart des palaces Parisiens sont situés dans le triangle d’or ou entre la Rue de Rivoli et la Place Vendôme, Cheval Blanc Paris propose lui une expérience plus authentique, plus vivante aussi, sur les quais de Seine.

(c) Alexandre Tabaste
Cet emplacement unique confère au lieu un atout de taille : des vues à couper le souffle. Où que vous soyez dans l’hôtel, Paris s’offre à vous. C’était d’ailleurs l’une des priorités de l’architecte Édouard François.

(c) Alexandre Tabaste
La Seine et le Pont-Neuf se dévoilent à vos pieds, Notre-Dame de Paris s’élève, meurtrie mais battante, à votre gauche alors qu’à votre droite ce sont la Tour Eiffel et Les Invalides qui vous saluent. Dans votre dos s’élève le Sacré-Cœur et les toits de Paris s’offrent à vous a perte de vue.  
 
 
 
Les délices du palais

(c) Alexandre Tabaste
En bonne adresse Parisienne qui se respecte, Cheval Blanc Paris joue la carte de la gastronomie avec pas moins de quatre restaurants.
 
Au rez-de-chaussée, à côté du lobby, se trouve Limbar, une adresse qui joue la carte de la décontraction sous la direction du chef pâtissier Maxime Fréderic. Au menu, des plats simples mais gourmands, inspirés de la tradition boulangère comme la Tarte Fine à la Tomate ou le croissant Pont-Neuf au jambon 

(c) Alexandre Tabaste
On craque notamment pour le goûter, pour lequel chaque membre de l’équipe en cuisine a réimaginé un gâteau traditionnel de sa région ce qui a donné naissance au plus Français, et délicieusement régressif, des présentoirs à gâteaux.
 

(c) Alexandre Tabaste
Au premier étage, c’est le restaurant gastronomique du chef étoilé Arnaud Donckele qui vous attend. Avec ses 30 couverts, Plénitude offre une expérience intime inspirée par le rythme des saisons et les traditions rurales. Le menu a été imaginé autour des Absolues, ces sauces précieuses inventées par le chef et auxquelles il a donné un numéro tel son Velours n°1 dont le secret tient à une savante composition de ventrèche de bonite, consommé de gambon, vinaigre de Lambrusco et de Chardonnay, miel de châtaignier et essence de cédrat, infusion de romarin , huile des têtes grillées et poivre de Java.
 

(c) Alexandre Tabaste
Au 7eme étage, adjacent à la terrasse de 650m2, vous trouverez Le Tout-Paris, une brasserie contemporaine à l’atmosphère électrique. On s’y attable pour des langoustines mayonnaises, un pressé de volaille ou un carré d’agneau à la plancha. Enfin, vous trouverez également à cet étage Langosteria, la toute première adresse internationale du célèbre restaurant étoilé Milanais du même nom.
 
 
 
Luxe, calme et volupté

(c) Alexandre Tabaste
Avec 26 chambres et 46 suites, Cheval Blanc Paris est une adresse confidentielle, imaginée comme un havre de paix et de relaxation.
 

(c) Alexandre Tabaste
Au sous-sol de l’hôtel, vous trouverez un spa Dior avec six salles de soins. C’est aussi la maison Dior, via son parfumeur star François Demachy, qui signe les produits de beauté des chambres.
 

(c) Alexandre Tabaste
C’est également au sous-sol, à côté du spa que vous attend la piscine intérieure ou une œuvre vidéo de l’artiste Franco-Israélienne Yorame Mevorach reproduit la vue sur Seine que vous auriez si les murs étaient des baies vitrées.
 

https://www.chevalblanc.com/en/maison/paris/









 

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